Canada's NDP

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24 avril 2020

Le Parlement fixe son cap alors que les mesures d'aide économique se développent

Alors que la pandémie s'étend et que les Canadiens poursuivent leurs efforts pour limiter les ravages de la COIVD-19, le Parlement a élaboré un plan pour se remettre au travail. Ce plan permettra d'élaborer la législation nécessaire et de maintenir un niveau de transparence dans la responsabilité que l'institution assure. La reprise a été mandatée par l'accord conclu entre les parties il y a cinq semaines et comprendra une session physique et deux sessions virtuelles de questions et réponses par semaine. Cela garantit la participation d'un plus grand nombre de députés, en particulier ceux qui ne vivent pas à proximité de la capitale nationale.

Les néo-démocrates ont salué l'accord qui nous permet de nous concentrer sur l'aide à un plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible. Les programmes de subventions salariales et de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) sont en place parce que le Parlement a pu se réunir en personne et agir rapidement. Cela dit, nous comprenons que nous devons continuer à travailler pour nous assurer que tout le gens à travers le pays puissent obtenir l'aide dont ils ont besoin. Cela signifie qu'il faudra rendre certains des programmes d'aide moins compliqués.

Parmi les points que le Parlement abordera prochainement, il y a les annonces faites cette semaine concernant les étudiants et le secteur caritatif. Ces deux secteurs représentent des groupes dont les préoccupations n'ont pas été prises en compte par d'autres mesures d'aide.

Bien que la situation soit sombre dans les deux cas, les organisations caritatives, à but non lucratif et communautaires effectuent un travail important pour aider les Canadiens en ce moment et ont, dans de nombreux cas, lutté pour obtenir des ressources afin de maintenir ces efforts. Le fonds de 350 millions de dollars annoncé cette semaine proviendra du Fonds d'urgence de soutien communautaire et ira directement aux petites organisations indépendantes de première ligne ou à des groupes nationaux plus importants, tels que Centraide Canada, qui achemineront rapidement les fonds aux groupes locaux. Cet argent permettra aux organisations à but non lucratif et aux organisations communautaires du Canada de continuer à soutenir les gens dans tout le pays. Bien que ce soit un pas dans la bonne direction, le gouvernement doit encore permettre à un plus grand nombre d'organisations à but non lucratif et caritatives d'avoir accès à la subvention salariale en supprimant le critère de perte de revenus de 30 % pour ces organisations.

Malgré l'annonce, le gouvernement doit encore rendre la Prestation d'urgence canadienne (PUC) universelle et augmenter sa capacité à soutenir plus de personnes plus rapidement afin que ces organisations ne soient pas si tendues en essayant d'aider toutes les personnes dans le besoin. Si le gouvernement avaient fait cela dès le début, il n'aurait pas eu besoin de créer un autre mécanisme pour aider les étudiants. Malgré cet oubli, l'annonce de cette semaine aidera les étudiants qui attendaient un signal pour que leurs préoccupations soient prises en compte dans cette crise. Malheureusement, le gouvernement a mis en place un autre programme qui est compliqué et qui offre moins que la PCU. De plus, avec sa date de démarrage tardive (1er mai), de nombreux étudiants sont déjà en retard sur des choses importantes comme le loyer.

Bien que des progrès aient été réalisés sur certains fronts cette semaine, il reste encore beaucoup de trous béants à combler. L'une d'entre elles est la situation critique des entreprises à propriétaire unique qui ne répondent pas aux critères d'aide proposés pour l'aide salariale ou les prêts à faible coût. Dans cette partie de l'Ontario, nous avons beaucoup de ces entreprises, et leur survie n'est pas moins critique que celle des petites entreprises qui répondent aux critères existants. J'espère que le gouvernement continuera à écouter les suggestions du NPD afin d’agir pour mieux aider ces entreprises maintenant que les préoccupations de nos plus grandes entreprises ont été prises en compte.