Une nouvelle prestation permettra d'atteindre un plus grand nombre de personnes

Ottawa - Après avoir présidé le débat de la session extraordinaire du parlement qui a livré les premières mesures d’aide fédérale liées à la pandémie COVID-19, la députée d'Algoma-Manitoulin-Kapuskasing, Carol Hughes est heureuse que le parlement c’est regrouper au lieu de tomber dans les chicanes partisanes.

"Nous devrions être fiers de notre pays et les divisions ne sont pas nécessairement aussi profondes que les liens qui nous unissent", a déclaré Mme Hughes. "Il était évident que le projet de loi avait besoin d'ajustements et les partis ont pu travailler pour trouver un terrain d'entente."

Hughes est particulièrement heureuse que la proposition du NPD d'obtenir 2 000 $ par mois pour les Canadiens et Canadiennes qui ne sont pas admissibles à l'assurance-emploi ait été largement adoptée par le gouvernement.

"Il s'agit d'une pratique exemplaire qui permettra de faire parvenir de l'argent à un plus grand nombre de ménages le plus rapidement possible", a déclaré Mme Hughes. "Ce n'est pas parfait, mais c'est un bon début et cela aidera beaucoup de gens qui ne sont pas éligibles au programme d'assurance-emploi".

Hughes avait été demandée de se rendre à Ottawa après que la séance spéciale a été suspendue et que c’est devenu évident qu'elle devrait aller aider en fonction de sa capacité de vice-présidente adjointe.

"J'étais la prochaine en ligne à la Présidence, alors j'ai sauté dans ma voiture en fin d'après-midi", a déclaré Hughes. "C’était censé d’être un processus assez simple, mais la législation que le government voulait initialement déposée allait trop loin, alors que celle-ci donnait au gouvernement des pouvoirs sans-surveillance, il n'est donc pas surprenant que le processus a pris plus longtemps que prévu".

Selon Mme Hughes, la nouvelle prestation mensuelle d'intervention d'urgence du Canada aidera les économies locales, tandis que les Canadiens pratiquent la distanciation physique afin de ralentir la propagation du virus.

"Il est très important que nous étendions notre soutien à des parties de l'économie que l'assurance-emploi ne touchera pas, tel que les travailleurs autonomes et les petites entreprises", a déclaré Mme Hughes. "Nous devons continuer d’identifier le plus grand nombre de lacunes possible et s’assurer de les combler rapidement".